SFAC, en visio, 11 décembre 2020 : Villages et communautés rurales dans l’oasis de Kharga à l’époque perse et hellénistique 

Vendredi 11 décembre 2020, à 17h30 sur GoToMeeting, nous aurons le plaisir d’entendre la conférence de

Damien Agut-Labordère (CNRS, UMR 7041 ArScAn, Université de Paris-Nanterre), Arnault Gigante (Archéologue – MtArchéo, responsable de fouilles, missions archéologiques de El-Deir et de Douch/’Ayn Manawir, Oasis de Kharga), Thierry Gonon (Archéologue, Responsable adjoint de la mission de Douch-‘Ayn Manâwir en charge de la question des eaux et des données géographiques) et Gaëlle Tallet (Directrice de la mission archéologique d’el-Deir, Oasis de Kharga, Université de Limoges-EA4270 Criham) sur

L’eau, la terre et les hommes. Villages et communautés rurales dans l’oasis de Kharga à l’époque perse et hellénistique 

Temple d’Hibis

Longtemps, les oasis du désert occidental égyptien sont demeurées dans l’ombre. Tandis que l’égyptologie investissait la Haute Égypte et, plus particulièrement, la région thébaine, l’archéologie classique jetait son dévolu sur Alexandrie et la Maréotide. Il fallut attendre les années 1940, avec Ahmed Fakry, et, surtout, les années 1970, avec Serge Sauneron, pour que les archéologues s’intéressent aux cinq oasis du désert libyque. La présente conférence propose un bilan de près d’un quart de siècle de recherches archéologiques françaises dans la plus méridionale des oasis, l’oasis de Kharga. Nous concentrant essentiellement sur les données des périodes perse et hellénistique, nous aborderons la problématique centrale de l’eau ou, plutôt, des eaux oasiennes. C’est en effet ce point qui a focalisé l’attention du monde savant à travers la question des qanats. Mais à Kharga, la gestion de l’irrigation est également documentée de manière tout à fait exceptionnelle par une abondante documentation écrite en démotique mais aussi en grec. L’examen de ces textes nous conduira à mettre en évidence l’importance du rôle que jouent différentes institutions dans l’histoire oasienne : la monarchie mais, surtout, les temples locaux parmi lesquels celui d’Amon d’Hibis. Le fonctionnement de ces institutions religieuses et économiques sera abordé grâce à la confrontation de la documentation textuelle découverte in situ et des données de l’exploration archéologique. Ces sanctuaires villageois, en brique crue, sont des exemples quasiment uniques de temples ruraux égyptiens qui nous sont parvenus à ce jour et des opportunités d’entrer dans la matérialité de la vie d’un petit village oasien dans l’Antiquité.

Conférence SFAC du 11 décembre 2020 – L’eau, la terre et les hommes ven. 11 déc. 2020 17:30 – 20:00 (CET)

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