Actualités

SFAC, en visio, vendredi 2 avril 2021

Le vendredi 2 avril, à 17h30, nous entendrons une conférence sur le complexe cultuel antique de Saint-Martin-au-Val et l’état de la recherche sur la découverte exceptionnelle d’un plafond suspendu en bois décoré (Chartres, Eure-et-Loir), par Bruno Bazin (responsable d’opération, direction de l’archéologie de Chartres Métropole, associé à l’UMR 8546, AOrOc, ENS/CNRS) et Emmanuel Bouilly (archéologue, Chargé de l’étude des bois, direction de l’archéologie de Chartres Métropole).

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ID de réunion : 987 1927 9169

La réalisation de plusieurs opérations archéologiques sur le quartier Saint-Brice, au sud de la ville de Chartres, entre 1995 et 2006 a permis d’identifier un grand complexe cultuel d’époque antique. Les lieux de culte d’une telle grandeur et d’une telle qualité architecturale restent rares pour le nord de la Gaule. En 2011, un programme de recherche est donc mis en œuvre par la direction de l’archéologie, financé conjointement par la ville et le ministère de la Culture.
Ces recherches revêtent une importance à double titre : elles permettent, d’une part, d’enrichir la connaissance générale sur les pratiques religieuses et sur l’ordonnancement architectural de ces grands ensembles cultuels localisés en périphérie immédiate de villes antiques ; elles contribuent, d’autre part, à la compréhension des interactions qui peuvent exister, au travers de ce sanctuaire, entre la capitale de cité et son territoire.
À l’issue des deux premiers programmes triennaux de fouilles, les données récoltées ont fait progresser de façon significative la restitution de cet espace religieux majeur pour la cité d’Autricum comprenant divers édifices de culte.
Depuis 2019, le nouveau programme triennal de recherche se concentre sur un bâtiment en contrebas du temple d’Apollon dont le bassin contient les vestiges de pièces de bois dans un état de conservation exceptionnel. Ces pièces de bois, constitutives de caissons aux formes géométriques complexes et aux décors multiples, appréhendées partiellement pour la première fois lors de la campagne de 2016, sont l’illustration concrète et inédite de plafonds décorés, souvent représentés dans les peintures romaines ou cités dans les ouvrages antiques comme celui de Vitruve, mais très rarement observés en contexte. La seule comparaison qui soit connue à ce jour se situe en Italie à Herculanum, dans la maison au relief de Telephus.

Cette communication se propose de présenter dans sa globalité les différents bâtiments et aménagements qui constituent ce complexe monumental antique du nord de la Gaule.

SFAC, en visio, vendredi 12 mars 2021

Samarie-Sébaste : anciennes fouilles et nouvelles recherches

Par Jean-Sylvain Caillou (Institut français du Proche-Orient), Kevin Tréhuédic (Université de Paris-Est Créteil), Bertrand Riba (Institut français du Proche-Orient).

Lien pour l’AG (17h) et la conférence (17h30) :
https://univ-lille-fr.zoom.us/j/98194674603
ID de réunion : 981 9467 4603

André Parrot aimait à rappeler que « sans doute possible, avec tous les évènements dont elle fut le théâtre, grâce à tous les souvenirs qu’elle évoque, Samarie est, après Jérusalem, la ville la plus impressionnante de Palestine. »

Fondée par le roi Omri en 880 av. J.-C., Samarie fut la capitale du royaume d’Israël pendant 160 ans. Elle fut ensuite détruite et reconstruite de nombreuses fois, notamment par les Assyriens, par Alexandre le Grand, par Jean Hyrcan puis par le proconsul Gabinius et, finalement, par Hérode le Grand  qui la renomma Sébaste en l’honneur de l’empereur Auguste.

Samarie-Sébaste atteignit son apogée au début du IIIe siècle après J.-C. avant de perdre progressivement de son importance. A la période byzantine, la population se regroupa autour de la tombe traditionnelle de saint Jean-Baptiste où, plus tard, les croisés érigèrent une très grande cathédrale qui fut transformée en mosquée.

Malgré son passé prestigieux et sa conservation exceptionnelle (une centaine de colonnes sortent encore de terre et marquent l’emplacement des principaux édifices romains), le site n’a connu que relativement peu de fouilles hormis celles menées par les archéologues américains et anglais de 1908 à 1910 et de 1931 à 1935, puis par les Jordaniens juste avant 1967 et l’École britannique en 1968.

Après 50 ans d’interruption, les recherches reprises par la Mission archéologique franco-palestinienne fournissent l’occasion de publier le mobilier en souffrance des anciennes fouilles et de remettre en question l’interprétation de plusieurs monuments.

SFAC, en visio, vendredi 5 février 2021

Polyxeni Adam-Veleni (directrice générale des Antiquités et du Patrimoine Culturel au ministère grec de la Culture et du Sport) présentera une conférence intitulée Archéologie urbaine de Thessalonique : les fouilles du métro.

Au cours des trente dernières années, les fouilles effectuées à Thessalonique ont révélé une ville destinée, dès sa création en 315 av. J.-C., à devenir une cité importante de la Macédoine antique. Si elle se développe de manière significative à l’époque hellénistique, elle gagna surtout en importance, pour les Balkans, après la conquête du royaume de Macédoine par les Romains en 168 av. J.-C. Elle fut alors transformée en un centre politique et économique, un point névralgique entre l’Est et l’Ouest, le Nord et le Sud, grâce à son port et à la via Egnatia. Comme elle demeura, d’après les inscriptions, une grande métropole tout au long des années impériales (Ier-IIIe siècles apr. J.-C.), il fut aisé de la convertir en capitale d’une partie de l’empire au cours du IVe siècle et de lui conférer le statut de siège de la Tétrarchie de Galère. C’est dans ce contexte qu’un réaménagement urbain fut mené à grande échelle et que la ville, capitale de la région des Balkans, fut embellie de façon somptueuse. Un autre changement majeur se produisit au cours du VIe siècle, lorsqu’elle fut dotée de vastes espaces publics ouverts et de places grâce à un plan urbain bien conçu, semblable à celui de Constantinople. La ville, toujours importante à l’époque byzantine moyenne (VIIe-XIe siècles) et pendant la dernière phase de floraison byzantine (XIIe-XIVe siècles), demeura un grand centre commercial durant toute la période ottomane.

Soyez nombreux à nous rejoindre sur Zoom :

Sujet : SFAC : 05/02/2021 – conférence de Polyxeni Adam-Veleni_Thessalonique
Heure : 5 févr. 2021 05:30 PM Paris
https://univ-lille-fr.zoom.us/j/92854892066
ID de réunion : 928 5489 2066

La SFAC en 2021 : demandez le programme !

Le vendredi 15/01/21 à 17h30 :
Dominic Moreau (Université de Lille) et Nicolas Beaudry (Université du Québec) : La forteresse tardo-antique de Zaldapa (Bulgarie) : bilan des deux premières saisons de la Mission archéologique internationale (projet DANUBIUS). En visioconférence.

Le vendredi 5/02/21 à 17h30 :
Polyxeni Adam-Veleni (Ministère Grec de la Culture) : Archéologie urbaine de Thessalonique. En visioconférence.

Le vendredi 12/03/21 à 17h30 :
Jean-Sylvain Caillou (Institut français du Proche-Orient), Kévin Tréhuedic (Université de Paris-Est Créteil) : Archéologie de Samarie-Sébaste. En attente de confirmation.
La séance aura lieu si possible en présentiel (En visioconférence) et accueillera l’Assemblée Générale de l’Association.

Le vendredi 2/04/21 à 17h30 :
Bruno Bazin et al. (Service archéologique de l’Agglomération de Chartres) : Un bassin sacré d’Apollon et sa charpente découverts à Chartres. En présentiel (salle Benjamin, sous réserve).

Le vendredi 7/05/21 à 17h30 :
Julien Aliquot (Université de Lyon), Pierre-Louis Gatier (Université de Lyon), Jean-Baptiste Yon (CNRS) : Le tombeau romain de Bayt-Ras (Jordanie) et la fondation de la cité de Capitolias. En présentiel (salle Benjamin, sous réserve).

SFAC, en visio, 11 décembre 2020 : Villages et communautés rurales dans l’oasis de Kharga à l’époque perse et hellénistique 

Vendredi 11 décembre 2020, à 17h30 sur GoToMeeting, nous aurons le plaisir d’entendre la conférence de

Damien Agut-Labordère (CNRS, UMR 7041 ArScAn, Université de Paris-Nanterre), Arnault Gigante (Archéologue – MtArchéo, responsable de fouilles, missions archéologiques de El-Deir et de Douch/’Ayn Manawir, Oasis de Kharga), Thierry Gonon (Archéologue, Responsable adjoint de la mission de Douch-‘Ayn Manâwir en charge de la question des eaux et des données géographiques) et Gaëlle Tallet (Directrice de la mission archéologique d’el-Deir, Oasis de Kharga, Université de Limoges-EA4270 Criham) sur

L’eau, la terre et les hommes. Villages et communautés rurales dans l’oasis de Kharga à l’époque perse et hellénistique 

Temple d’Hibis

Longtemps, les oasis du désert occidental égyptien sont demeurées dans l’ombre. Tandis que l’égyptologie investissait la Haute Égypte et, plus particulièrement, la région thébaine, l’archéologie classique jetait son dévolu sur Alexandrie et la Maréotide. Il fallut attendre les années 1940, avec Ahmed Fakry, et, surtout, les années 1970, avec Serge Sauneron, pour que les archéologues s’intéressent aux cinq oasis du désert libyque. La présente conférence propose un bilan de près d’un quart de siècle de recherches archéologiques françaises dans la plus méridionale des oasis, l’oasis de Kharga. Nous concentrant essentiellement sur les données des périodes perse et hellénistique, nous aborderons la problématique centrale de l’eau ou, plutôt, des eaux oasiennes. C’est en effet ce point qui a focalisé l’attention du monde savant à travers la question des qanats. Mais à Kharga, la gestion de l’irrigation est également documentée de manière tout à fait exceptionnelle par une abondante documentation écrite en démotique mais aussi en grec. L’examen de ces textes nous conduira à mettre en évidence l’importance du rôle que jouent différentes institutions dans l’histoire oasienne : la monarchie mais, surtout, les temples locaux parmi lesquels celui d’Amon d’Hibis. Le fonctionnement de ces institutions religieuses et économiques sera abordé grâce à la confrontation de la documentation textuelle découverte in situ et des données de l’exploration archéologique. Ces sanctuaires villageois, en brique crue, sont des exemples quasiment uniques de temples ruraux égyptiens qui nous sont parvenus à ce jour et des opportunités d’entrer dans la matérialité de la vie d’un petit village oasien dans l’Antiquité.

Conférence SFAC du 11 décembre 2020 – L’eau, la terre et les hommes ven. 11 déc. 2020 17:30 – 20:00 (CET)

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Vendredi 13 novembre 2020 : D’un temple à une église, d’Ulpiana à Iustiniana Secunda, d’une Antiquité tardive à l’autre

Vendredi 13 novembre 2020, à 17h30, nous aurons le plaisir d’entendre la conférence de Christophe J. Goddard (CNRS, AOROC CNRS-PSL/ENS, EPHE) : « D’un temple à une église, d’Ulpiana à Iustiniana Secunda, d’une Antiquité tardive à l’autre ».

Conférence SFAC – C. Goddard, D’un temple à une église. ven. 13 nov. 2020 17:30 – 19:30 (CET)

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https://global.gotomeeting.com/join/805114061

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Narthex de l’église-temple d’Ulpiana, J. Lahaj, MAFKO-AOROC

 

Vendredi 9 octobre 2020, 17h30 : Une épave phénicienne découverte à Malte

La Société française d’archéologie classique reprend ses séances, en visioconférence pour le moment. Nous vous communiquons ci-dessous le lien pour suivre l’intervention de Jean-Christophe Sourisseau (Université d’Aix-Marseille) et Timmy Gambin (Université de Malte), prévue à 17h30 le vendredi 9 octobre.

Pour accéder à la conférence : Conférence de la SFAC du 9 octobre, 17h30 ven. 9 oct. 2020 17:30 – 19:30 (CEST)

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Lien général de la conférence : Conférence de la SFAC du 9 octobre, 17h30 ven. 9 oct. 2020 17:30 – 19:30 (CEST) Participez à ma réunion depuis votre ordinateur, tablette ou smartphone. https://global.gotomeeting.com/join/813966573 Vous pouvez aussi appeler à l’aide de votre téléphone. États-Unis: +1 (872) 240-3212 Code d’accès: 813-966-573 Rejoignez la réunion depuis une salle ou un système de vidéoconférence. Composez ou tapez : 67.217.95.2 ou inroomlink.goto.com ID réunion: 813 966 573 Ou appelez directement: 813966573@67.217.95.2 ou 67.217.95.2##813966573

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Motion de la SFAC contre la LPPR

Les membres de la SFAC manifestent leur inquiétude face aux orientations présentées dans les rapports remis à la Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en vue du projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche.
Ils affirment la nécessité d’une recherche qui ne fonctionne pas seulement sur la base d’appels à projets. Ils dénoncent la mise en concurrence entre chercheurs et entre universités, la remise en cause du statut d’enseignant-chercheur et sa précarisation, ainsi que la réduction des financements récurrents de la recherche qui menace nos capacités à assurer nos missions d’enseignement et de recherche.
À la suite de la Commission Permanente du Conseil National des Universités (CPCNU), de nombreux départements, facultés, composantes, laboratoires, sociétés savantes et revues scientifiques, dans un contexte de fragilisation du service public et de détérioration de nos conditions professionnelles, la Société française d’archéologie classique attire l’attention sur les dangers de ce projet de loi pour tous ceux qui, comme elle, participent à la construction et au partage des connaissances.

Adoptée à l’unanimité des présents lors de la séance du vendredi 31 janvier 2020.

Motion de la SFAC_LPPR

Assemblée générale et conférence sur Vaison : vendredi 17 janvier 2020

Le vendredi 17 janvier 2020, salle Vasari à l’INHA, se tiendra à 17h l’Assemblée générale ordinaire de la Société française d’archéologie classique ; ensuite, nous aurons le plaisir d’entendre

Jean-Marc Mignon (Service d’Archéologie du Département de Vaucluse), Benoît Rossignol (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Caroline Michel d’Annoville (Université de Paris-Sorbonne) présenter une conférence intitulée :

Le forum de Vaison-la-Romaine : création et abandon de la place publique d’une ville romaine de Narbonnaise.

Révélé en 2011 lors d’un diagnostic d’archéologie préventive, le forum de Vaison-la-Romaine a fait l’objet de trois campagnes de fouille programmée en 2013, 2014 et 2015. La fouille, limitée à l’emprise d’une parcelle du centre-ville actuel, a permis de mettre au jour l’angle nord-ouest de l’esplanade du forum, délimitée à l’ouest par un galerie monumentale et au nord par un podium. Au-delà de vestiges architecturaux monumentaux bien conservés, ont été mis au jour des plaquages de marbre pariétaux en très grande quantité, quelques fragments statuaires et de très nombreuses inscriptions, principalement sur marbre. Ces découvertes complètent ainsi de façon significative notre connaissance de l’urbanisme, de la parure monumentale et des élites de la capitale des Voconces. La reconnaissance archéologique des vestiges a par ailleurs permis d’appréhender la longue occupation du site, depuis le milieu du Ier siècle av. J.-C. jusqu’à la fin du XIIe siècle, soit à partir du quartier résidentiel démoli pour la construction du forum jusqu’aux dernières phases de transformations, réoccupations et destructions du complexe monumental antique.